- Diaporama
- Mosaïque
- Texte
Liverpool, un des berceaux de la première révolution industrielle porte encore aujourd’hui
les marques de ce passé économique important. Ainsi, dans ce paysage portuaire
émerge une collection atypiques de bâtiments de briques : les pumphouses. Anciens
totems énergétiques d’un réseau d’eau sous-pression, ce patrimoine spécifique ne
participe aujourd’hui plus à la vie économique de la ville. Ainsi en attente d’usage ce
potentiel enclavé en bord d’estuaire en plein cœur du port industriel en mutation pose la
question de sa reterritorialisation dans un usage du quotidien. L’hypothèse de projet est
alors, sur les bases de cet héritage énergétique, dont le réseau est devenu obsolète de
mettre en place un nouvel écosystème énergétique : celui d’un réseau de chaleur urbain.
Ce système d’énergies combinées prendrait appuie sur les sous-stations hydrauliques
existantes et profiterait des potentiels d’énergie industrielles présentes sur les docks :
traitement des eaux usées, centre de recyclage … Réseau d’architecture énergétique et
d’infrastructure publique, ses nouvelles émergences mixtes proposent ainsi de passer
d’un co-visibilité à une co-génération.
Conglomérat d’un système de production énergétique et d’un processus de mise en eau,
Les bains co-génératifs des docks, est le premier édifice de ce nouveau réseau. Nourri
d’une syntaxe existante et de réinterprèterions d’archétypes ce bâtiment machine déroule
et exprime en une chaîne infrastructurelle mixte, en enfilade et par accumulation une
nouvelle histoire conjointe posant la première pierre d’un réseau d’infrastructure
combinée à Liverpool : patrimoine, production et infrastructure publique.