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Le site de la ferme de la Renaissance se situe au Nord de la Marne dans la commune de Pomponne. Le choix de ce site se raccroche à l’étude commune qui a été réalisée au semestre précédent sur la notion du vivant et des délaissés présents sur le territoire de Marne-la-Vallée. Il a alors été question de rechercher des situations de projet en lien avec des espaces délaissés caractérisés par des continuités liées à l’hydrographique, à la végétation ou aux infrastructures. Ainsi, le site de la ferme de la Renaissance m’a interpellée de par sa richesse naturelle environnante (Bois du Marais non protégé et début de la Zone Natura 2000) et prolongeante (Bois de Vaires-sur-Marne – Zone Natura 2000, Bois de Brou, les Terres de Justice) mais également de par les différentes problématiques infrastructurelles structurant un paysage à la richesse multiple.
L’idée de projet de PFE est de ramener une activité hybride sur ce terrain « endormi ». La proximité des infrastructures en fait un lieu fortement visible mais peu accessible. Il s’agit alors, en l’état, d’un lieu de passage plus qu’un lieu d’arrêt et de découverte. Il est alors question de redonner à ce terrain une valeur plus attractive. En s’inspirant du passé du site et de la relation aux vivants qui a été engagée comme fil conducteur de notre travail, il est intéressant de ramener une présence animale (élevage) intégrée à une activité de culture plurielle. En effet, il s’agit ainsi de réactiver le terrain en incluant à la fois une culture physique de la terre et une culture « artistique » pour et par les vivants en élaborant d’une part une culture de l’élevage extensif d’animaux (brebis et poules) et une culture du terrain sous trois formes (la prairie, le pré-verger et le sylvopastoralisme) tout en les mêlant au travail ponctuel des artistes en concevant un CAV (Centre pour les Arts et le Vivant) s’inspirant du principe du CNAR (Centre National des Arts de la Rue). Ce double programme s’entremêle pour essayer de créer une unité entre les vivants et les espaces.
La ruine de la ferme de la Renaissance servirait alors d’un point d’ancrage à cette double notion de culture. En effet, elle serait le support à la fois pour des résidences d’artistes en les accueillant mais également le support possible d’un espace refuge pour la végétation et pour certains animaux.